Stratégie marketing : 5 erreurs vues chez mes prospects et clients
#3 - En un an de consulting, je commence à observer des récurrences 👀
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Au programme
11 missions marketing et 9 missions comme attachée de presse : en un peu plus d’un an de consulting, je n’ai pas chômé ! Et c’est sans compter les entreprises avec qui j’ai discuté mais pas (encore) collaboré. La période des bilans étant à son apogée en ce mois de décembre, c’est le moment parfait pour prendre du recul et te partager mon analyse des Top 5 erreurs marketing qui auraient pu être évitées.
[Les coulisses] Je prépare le lancement de mon podcast ! Viens choisir sa tagline 👇🏼
Stratégie marketing : 5 erreurs vues chez mes prospects et clients
1. Des tas de succès… sur lesquels on ne communique jamais
Ça, c’est un cas de figure typique des startups et TPE avec lesquelles je travaille. Elles signent des collaborations avec des partenaires de renom, elles obtiennent des prix et des labels prestigieux, elles explosent leurs KPI d’une année sur l’autre, elles lèvent des fonds...
Est-ce qu’elles prennent le temps d’en parler ? Non. Elles se font rattraper par le quotidien, elles ne savent pas par où commencer, ni comment communiquer. Et quand je commence mes missions, il y a déjà une dizaine d’actualités qui n’en sont plus.
Dommage, car c’est autant d’occasions de rassurer ses clients, de montrer qu’on innove et de rappeler à son écosystème son existence.
La prescription 💉 : une actualité par trimestre, tu partageras (via LinkedIn, la rubrique “News” de ton site, ta newsletter, ou idéalement un communiqué de presse).
2. Tout miser sur le référencement payant
Celle-là, elle m’a fait mal au cœur. Premier call avec un client. Il vient de créer sa startup. Il gère tout en solo - y compris les actions marketing. On fait le point sur ce qu’il a réalisé depuis le début :
Lui : “Une campagne Google Ads. J’ai mis 5000 euros de budget pour 2-3 mois.”
Moi : “Et quel est ton ROI sur cette campagne ?”
Lui : “Aucun. Auquel lead obtenu n’a converti”.
La prescription 💉 : le SEA, les contenus sponsorisés sur LinkedIn, ce n’est pas la priorité la 1ère année. Il faut déjà que le site web et les profils LinkedIn de l’équipe dirigeante soient optimisés - ce qui est rarement le cas en année 1, soyons honnêtes. Aucun intérêt de dépenser de l’argent pour des contenus payants, quand on peut déjà faire beaucoup avec de l’organique (=contenus non sponsorisés). Et au passage : on commence ses campagnes Google Ads avec un budget de quelques centaines d’euros par mois - bien suffisant pour faire ses premiers tests.
3. Se dire que “ça va passer“
Mes clients sont pour 60% des CEO, et pour 40% des Directions Marketing ou Vente. Ils ont l’habitude du multitasking et des journées à rallonge. Ils me contactent en général lorsqu’ils se rendent compte que 24h ne leur suffisent pas pour faire avancer leur stratégie marketing et faire sortir les actions opérationnelles. Parfois, cela fait plusieurs années qu’ils savent qu’ils doivent faire quelque chose… mais que c’est repoussé en bas de leur to do list (démarcher une agence, contacter un freelance, ouvrir un poste salarié…).
La prescription 💉 : le marketing, c’est un investissement pour une entreprise. Pas une dépense. En 2023, on range les crayons de couleur et les gommettes et on bosse sur son buyer persona et son plan marketing annuel. Si tu ne le fais pas, dis-toi bien que tes concurrents n’attendent pas, eux. Et je suis là pour t’aider !
4. Tout miser sur la page entreprise LinkedIn
Comment s’acheter une conscience ? En postant régulièrement sur la page entreprise, histoire de dire qu’on a fait sa BA LinkedIn pour la semaine.
Erreur, mes amis ❌. Car l’algorithme de LinkedIn diminue la portée organique des posts des pages afin de les inciter à payer pour obtenir plus de vues et donc plus de prospects. Ainsi, on obtient en moyenne 5 à 10 fois moins de vues pour le même engagement, et votre visibilité sur le réseau n’augmente pas. Du contenu d’entreprise, sponsorisé qui plus est, ne fait vibrer personne.
La prescription 💉 : publier depuis le compte du représentant de l’entreprise (CEO advocacy) ; partager ses coulisses plutôt que du « contenu corporate » ; miser sur le contenu à haute valeur pour son audience ; mettre en place une stratégie d’employés qui représentent leur entreprise sur LinkedIn en publiant du contenu personnel (employee advocacy).
5. Marque employeur : une page qui respire tout sauf l’humain
Le secteur de l’énergie durable subit une pénurie de talents depuis plusieurs mois. C’est un problème chez plusieurs de mes prospects et clients. En parcourant leur site internet, je remarque que les pages “Carrière” ou “Nous rejoindre” sont souvent aussi chaudes qu’un hiver sibérien :
pas de mot d’accueil du dirigeant
pas de portrait de l’équipe dirigeante
aucune photo d’équipe qui donne envie
rien sur les valeurs, la vision ou la mission de l’entreprise
La prescription 💉 : vas faire un tour sur la page https://dcbrain.com/carrieres/ et dis-moi ce que tu penses ! Humour, énergie, esprit d’équipe : c’est tout ce que j’aime !
Et toi, tu rencontres souvent des pages entreprises qui manquent de chaleur humaine ?
Je prépare le lancement d’un projet qui me tient énormément à cœur : mon podcast Marketing Durable, dédié aux acteurs de l’impact positif. J’ai lancé un sondage sur LinkedIn afin que ma communauté m’aide à choisir ma tagline.
Et c’est tout pour cette année ! Merci de me suivre dans mes aventures entrepreneuriales.
Si tu as des questions ou commentaires, je réponds à tous mes emails donc ne fais pas le/la timide !
Pendant les vacances (et tout le temps, soyons honnêtes 😁), tu me trouveras sur LinkedIn. Suis-moi si ce n’est pas déjà fait !
Et si tu veux qu’on bosse ensemble, ça se passe par là !
Bonnes vacances, bon repos et RDV en 2023 pour faire bouger les lignes ensemble 🙌🏼
Bombes de valeur en perspective avec cette newsletter ! GG Pauline.