Coulisses d'un voyage de presse en Norvège
#15 - Je t'emmène visiter l'usine de production de mon client
Hello 👋🏼
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Aujourd’hui, je t’emmène avec moi explorer la Norvège et mon métier d’attachée de presse freelance. C’est mon premier déplacement pro en 3 ans d’activité, alors autant t’en faire profiter ! J’ai eu l’occasion de visiter l’usine de production des solutions de recharge intelligentes pour véhicules électriques de mon client Zaptec. Il est le premier fournisseur de bornes de recharges des pays nordiques, avec +250 000 bornes vendues 🔌Ses solutions performantes sont basées sur l'expérience réelle du pays leader mondial de l’adoption de voitures électriques : la Norvège. En 2022, 80 % des ventes de véhicules neufs dans le pays étaient des voitures électriques (VS 13% en France).
Si cela te dit, tu peux :
Jeter un œil sur mon site vitrine, qui est en train de se refaire une beauté 💄
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Au programme
Un voyage de presse, c’est quoi ?
Quels sont les avantages d’un voyage de presse ?
Qui inviter à un voyage de presse ?
Quand organiser un voyage de presse ?
Combien coûte l’organisation d’un voyage de presse ?
Comment organiser un voyage de presse ?
Mes conseils et retours d’expérience
Deux anecdotes croustillantes
Un voyage de presse, c’est quoi ?
Un voyage de presse est l’un des nombreux outils dont on dispose en relations presse. D’une durée de plusieurs heures à plusieurs jours, il est parfait pour établir des relations privilégiées entre les journalistes invités, l’attaché(e) de presse et la structure hôte. L'objectif d'un voyage presse est naturellement d'obtenir des retombées médiatiques positives sur l’offre promue. Il est souvent organisé à l’occasion d’un lancement :
mise sur le marché de nouveaux modèles dans le secteur de l'automobile
découverte d’une destination ou d’une infrastructure (hôtel, resort, station…) dans le domaine du tourisme et des loisirs
Quels sont les avantages d’un voyage de presse ?
Pour l’attaché(e) de presse et la structure hôte (ici, une PME industrielle) : de par son format long, 3 jours dans le cas présent, le voyage de presse permet d’avoir la pleine attention des journalistes pour leur partager des informations marché, produit et tendances. Comme on passe du temps et des moments informels ensemble, une relation de confiance se développe avec les journalistes participants.
Pour les journalistes invités : le voyage de presse leur permet de s’informer de manière privilégiée, de découvrir des innovations et des tendances “à la source”. Ils ont aussi un accès illimité au dirigeant ou porte-parole de la structure tout au long du voyage. Les informations fiables et pertinentes facilitent les reportages de qualité.
Qui inviter à un voyage de presse ?
L'objectif est de réunir un groupe de participants qui sont susceptibles de couvrir le voyage de presse sous différents formats (articles, newsletters, vidéos…), pour obtenir une couverture médiatique variée et étendue.
Pour cette mission, nous avions choisi de convier les principaux médias et journalistes français spécialisés dans la mobilité. Nous n’avons pas inclus d’influenceurs au sens “Nabilla” du terme.
J’ai présenté une shortlist de 38 journalistes à mon client, dans différentes verticales : Industrie, Économie, Mobilité, Tech, Énergie durable. Il y avait tant des rédacteurs en chef que des journalistes scientifiques et spécialisés dans la mobilité.
Notre KPI : le voyage de presse était confirmé à partir de 5 inscrits minimum. Au final, nous en avons eu 9, dont le photographe attitré d’un des médias ciblés !
Quand organiser un voyage de presse ?
La justesse du timing est le nerf de la guerre en relations presse.
Nous avons annoncé l’arrivée de l’entreprise norvégienne sur le marché français le 21 septembre. Puis l’entreprise annonçait le lancement de sa borne de recharge B2B le 31 octobre. Nous avions donc une fenêtre de tir juste avant, pour offrir l’exclusivité de cette information aux journalistes participant au voyage de presse.
L’agenda du dernier trimestre est généralement surchargé en évènements et salons B2B. Nous avons aussi dû jongler avec des dates de vacances de la Toussaint, différentes en Norvège et en France. Nous avons donc bloqué les 25-26-27 octobre. Nous avons effectivement reçu plusieurs réponses négatives de journalistes du fait que c’était pendant la première semaine des vacances en France. Et suffisamment de réponses positives pour que le voyage ait bien lieu 🥳
Combien coûte l’organisation d’un voyage de presse ?
Que ce soit pour les voyages organisés pendant ma vie salariée ou celui-ci, la règle est la même : on prend en charge le transport aller-retour pour chaque journaliste participant, ses nuitées dans un hôtel de bon standing et tous les repas qui ont lieu pendant le temps du voyage. Ces prises en charge sont essentielles pour s’assurer de la venue des journalistes, qui se déplacent sur leur temps de travail (et sur leur temps personnel aussi).
Comme l’a dit mon client, le CEO de l’entreprise : “C’est un investissement long terme qu’on fait là”.
Puisse-t-il être entendu par tous les autres dirigeants de France et de Navarre 🙏🏼
Comment organiser un voyage de presse ?
Il faut compter 6-8 bonnes semaines pour gérer toute l’organisation de A-Z.
J-45 : préparation stratégique et organisationnelle en interne. Rédaction de l’invitation
J-30 : envoi de l’invitation, puis relances auprès des journalistes. Nombreux échanges pour répondre à leurs questions.
J-15 : clôture des inscriptions. Les retardataires se réveillent.
J-10 : l’agence de voyage réserve les transports et les nuitées (avec une assurance car les désistements ne sont pas rares).
J-7 : les organisateurs continuent de peaufiner le programme.
J-J : les journalistes participant reçoivent le communiqué de presse en avant-première. On déroule le programme : visite de l’usine, conférence de presse, interventions d’experts externes, moments informels (et repas :)
J+4 : les premiers articles de presse sont publiés. Envoi du communiqué de presse au reste de ma base (= les journalistes ciblés qui n’ont pas participé au voyage de presse).
Mes conseils et retours d’expérience
Les voyages de presse allient deux des métiers les plus stressants qui soient : attaché de presse et organisateur d’évènement. Cette mission s’est bien passée car la charge de travail a été répartie entre 3 personnes : la Directrice Communication Europe, la CMO France et moi. L’agence de voyages de mon client s’est chargée des réservations des vols pour les journalistes, ce qui était une action en moins pour nous. Nous avons communiqué en continu : Slack, Whatsapp, emails, calls, debriefs. Tout était très fluide, et réalisé dans la bonne humeur.
Les journalistes qui décident de participer à un voyage de presse sont naturellement intéressés par l’entreprise hôte et son offre. Nous sommes tous passés au tutoiement à l’issue du premier dîner. D’ailleurs, la plupart des journalistes se connaissaient déjà, avaient travaillé pour de mêmes médias dans le passé etc. Small world que celui de la mobilité durable et des villes en transition.
C’était très intéressant pour moi de les voir à l’œuvre : différences de personnalités, de niveau d’expertise technique, questions toujours pertinentes.
Nous avons marqué de nombreux points en conviant à la conférence de presse deux intervenants externes à l’entreprise de mon client, issus d’organisations publiques. Ils ont échangé avec les journalistes autour des défis de l’acceptation et du déploiement de la mobilité électrique, et comment la Norvège les résout. C’est d’ailleurs un sujet pour lequel le pays accueille de nombreuses délégations du monde entier, qui cherchent à comprendre les mesures incitatives mises en place par les autorités norvégiennes, et à s’inspirer de ce modèle de réussite.
PS : J’ai rédigé un post LinkedIn sur les 5 choses que je retiens à l’issue de ce voyage de presse. L’as-tu vu passer ? Le simple fait de publier ce post m’a généré de nouvelles opportunités :
Deux anecdotes
Je n’étais vraiment pas sûre du niveau d’anglais des journalistes participants. Je les ai donc prévenus : la CMO France et moi sommes disponibles pour faire office de traductrices/interprètes au besoin. Au final, ils se sont débrouillés comme des chefs.
À la fin du voyage, j’ai sorti mon selfie stick rose sur pieds qui sert à me filmer en toute autonomie quand je fais des reels. Une journaliste m’a directement demandé : “T’es influenceuse ?”. Je lui ai expliqué que je crée du contenu, comme des posts LinkedIn et des vidéos courtes, pour promouvoir mes services. “Et ça marche ?”. Je venais de signer un beau contrat grâce à ma première vidéo. Je la lui ai donc montrée. Elle découvrait le format reel et trouvait ça incroyable. Le choc des générations :)
Merci à toi d’être arrivé jusqu’ici 🙌🏻
S’il y a des questions auxquelles je n’ai pas répondu, pose-les moi, je te réponds avec plaisir !
[Save the date] Si tu as ton agenda à portée de main et que le sujet t’intéresse, inscris-toi au prochain Live LinkedIn que j’organise avec Emilie Houdou, le jeudi 30 novembre de 12-13h sur le sujet “Employee advocacy - Comment embarquer vos salariés dans votre stratégie marketing ?”
Sacrée préparation en 2 mois Pauline ! Bravo et hâte de te retrouver en webinar